lundi 22 avril 2013

1er mai : on lâche rien


1er Mai 2013
Mobilisation solidaire internationale de tous les travailleurs
Pour le progrès social, mettons les pieds dans le plat !



De l’argent, il y en a dans les poches du patronat, dans les coffres des possédants, dans les banques, ici ou dans les paradis fiscaux, sur les marchés financiers partout dans le monde. Il circule, il se cache, il est surabondant.
C’est cet argent qui ne va pas à l’investissement productif, au logement, au développement des services publics, à la protection sociale. C’est cet argent qui manque en fin de mois aux salariés condamnés aux petits salaires, au chômage, aux petites retraites, aux minima sociaux.


Partout, on nous dit que nous coûtons trop cher !
Mais c’est nous qui, par notre travail, créons la richesse !
Alors oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat


Pour sortir de la crise :
Augmentons d’abord les salaires. En France, le salaire minimum d’embauche d’un jeune sans diplôme doit être porté à 1700 euros. C’est à partir de ce salaire minimum que nous reconstruirons partout des grilles salariales. Ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l’assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé.


Développons l’emploi. Nous refusons la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent ! Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l’argent vers l’investissement productif créateur d’emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d’emplois sont en jeu.


Protégeons les salariés des aléas de la vie professionnelle et sociale. Notre syndicalisme a été créateur de notre sécurité sociale, de nos retraites par répartition, de l’assurance maladie, des allocations familiales, de l’assurance chômage. Non seulement nous les défendons mais nous proposons de les étendre. Partout dans le monde, les travailleurs ont besoin de cette protection et nous envient.

C’est à cette protection sociale qu’aspirent les travailleurs en Chine, au Bangladesh, en Amérique latine et dans tant de pays.

C’est aussi à un droit du travail protecteur pour les salariés. Or c’est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l’accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Celle-ci protège les employeurs et flexibilise davantage les salariés. Un comble ! De la flexibilité, du dumping social, des chantages patronaux il y en déjà trop. La CGT propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, permettrait la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle.


Salariés , dans le monde entier nos intérêts sont communs !


CONSTRUIRE L’UNITE DES SALARIES POUR FAIRE NAITRE L’ESPOIR
Partout , la même politique d’austérité et la restriction des droits démocratiques est imposée aux salariés et aux populations. Elles aggravent la crise, plongent les peuples dans la misère et provoquent la récession notamment dans toute la zone euro.

Pour être plus fort, il faut se rassembler !

Les salariés doivent construire leur unité avec leurs organisations syndicales depuis leur lieu de travail jusqu’à l’échelle mondiale.

Le 1er Mai, mobilisons-nous partout contre l’austérité, pour l’emploi et le progrès social

1er mai à Paris ?


Déclaration régionale Île-de-France
CGT – FSU – SOLIDAIRES

La CGT, la FSU et SOLIDAIRES d’Île-de-France appellent à participer massivement à la manifestation unitaire le 1er mai 2013 à 15h de la place de la Bastille à Nation.

1ER mai 2013 : Solidarité internationale, paix dans le monde
- Pour une véritable sécurité de l’emploi
- Pour le progrès social, l’augmentation des salaires

Le 1er mai 2013 journée de lutte et de solidarité internationale sera un rendez-vous de luttes important pour revendiquer un meilleur avenir en France et dans le monde…

Partout les politiques d’austérité sont imposées aux salariés, aux populations et cela généralise la précarité, le chômage, la pauvreté, la remise en cause des services publics. En même temps, les inégalités grandissent, les profits des multinationales s’envolent, la spéculation financière se généralise au détriment de l’emploi, des salariés…

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

Aujourd’hui, ce qui pénalise l’emploi, ce n’est pas le coût du travail mais celui du capital via la rémunération excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, l’industrie, la recherche…

Il faut défendre et promouvoir l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter, que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés. Lutter contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables.

Nous réaffirmons notre opposition à la transposition dans la loi de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier (ratifié par le MEDEF et 3 organisations syndicales). Malgré l’opposition d’une majorité d’organisations syndicales, les parlementaires de la majorité gouvernementale ont approuvé le projet de loi.

Au lieu de sortir notre pays de la crise, cet accord contribuerait à dégrader encore plus la situation de l’emploi et mettre chaque salarié en situation de fragilité et de soumission face à son employeur. Pour les organisations syndicales franciliennes, ce projet est inacceptable ; il est la copie conforme des exigences du MEDEF. Ce serait un véritable recul historique.

Aujourd’hui, face à la précarité il faut de véritables mesures de sécurisation de l’emploi et du travail.
Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin de mesures économiques favorisant le progrès social, une Europe solidaire et un monde de paix affirmant sa dimension sociale.

Rythme scolaire

La circulaire d’application est publiée ... et confirme nos craintes
Lire l'article sur le site de la fédération

Signez la pétition pour l'eau

Munissez vous de votre carte d'identité ou passeport et signez la pétition ici

lundi 8 avril 2013

Manif du 9 avril dans les Ardennes

La manifestation pour la journée de mobilisation du 9 avril 2013 aura lieu à Revin.

>> Rdv à 14h30, Place de la Mairie. 

mercredi 3 avril 2013

Le 9 avril, tous ensemble dans l’action ! Les exigences du Medef ne doivent pas faire la loi !


La CGT, avec d’autres organisations syndicales appelle l’ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d’emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mardi 9 avril 2013 pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’ANI du 11 janvier.

L’examen du projet de loi sur la flexibilisation du marché du travail, basé sur l’accord de régression sociale du 11 janvier 2013, a commencé à l’Assemblée nationale. Le gouvernement, qui voudrait que le texte soit applicable avant l’été, a décidé d’une procédure législative accélérée

Il y a urgence à continuer de se mobiliser !

Depuis des années, le Medef veut faire croire que « les licenciements d’aujourd’hui font les emplois de demain », qu’il faut flexibiliser le travail pour que « les employeurs n’aient pas peur d’embaucher ». Mais chaque jour, c’est 1 000 salariés de plus qui se retrouvent au chômage. Les plans de départs « volontaires » et le nombre de ruptures conventionnelles explosent. Dans les grands groupes, les licenciements boursiers jettent à la rue des milliers de salariés, directs et sous-traitants et continuent de ravager des pans entiers de notre économie. Et il faudrait encore flexibiliser ?! Il faudrait encore plus sécuriser les licenciements ?

L’accord Medef du 11 janvier prétend poser les bases d’un « nouveau modèle économique et social. Quelques exemples :
- il détruit les garanties collectives nationales comme socle minimal applicable à chaque salarié quelle que soit la taille de son entreprise. Il favorise les accords d’entreprise, voire le « gré à gré », en « oubliant » que le salarié n’est pas libre de ses choix, seul face à son employeur ; 
- le contrat de travail signé n’est plus une garantie pour le salarié puisqu’il peut être suspendu (jusqu’à 2 ans!) par un accord d’entreprise ; 
- la mobilité imposée devient la règle, même si le contrat de travail ne la prévoyait pas, avec pour sanction le licenciement si le salarié la refuse ; 
- il réduit les moyens pour le salarié d’obtenir réparation auprès de la justice, par exemple en ne permettant pas de remonter au-delà de trois ans pour demander aux Prud’hommes des salaires ou des heures supplémentaires non payées. Cette mesure va particulièrement frapper les salariés des petites entreprises dépourvues de syndicats ; 
- la consultation sur la réalité du motif économique s’efface derrière la négociation sur le contenu du « plan de sauvegarde de l’emploi » et le processus de consultation du CE. À quoi pourra bien servir une éventuelle loi sur les licenciements boursiers si on ne peut plus débattre de la véracité du motif économique ?

Pour faire baisser le chômage, il faut sortir du toujours plus flexible, du toujours plus précaire !

La CGT revendique : 
- un droit de veto suspensif des représentants du personnel sur les plans de licenciement et les plans de restructuration, permettant la recherche et la construction de propositions alternatives aux licenciements ; 
- une loi contre les licenciements boursiers et pour la reprise des sites rentables, en cas de menace de fermeture ; 
- la généralisation de la présence des représentants des salariés dans les conseils d’administration et de surveillance avec voix délibérative ; 
- une gestion prévisionnelle des emplois qui ne soit pas une gestion prévisionnelle des suppressions d’emplois; 
- l’encadrement des ruptures conventionnelles et la lutte contre le passage forcé à l’auto-entreprenariat ; 
- des instances représentatives interentreprises du personnel pour gagner une plus grande responsabilité des donneurs d’ordre vis-à-vis de leurs sous-traitants ; 
- des CHSCT centraux à l’instar des CCE, avec respect des droits et moyens pour les CHSCT locaux; 
- l’extension du contrat de sécurisation professionnelle à tous les salariés des entreprises de moins de 50 salariés et l’amélioration du congé de reclassement dans les entreprises de plus de 50 ; 
- la construction d’un droit au travail à temps plein, sur un bassin d’emplois, pour les salariés pouvant cumuler plusieurs temps partiels ; 
- des droits attachés à la personne, transférables d’une entreprise à une autre pour tous les salariés (ancienneté, qualification, formation, prévoyance…) à négocier au niveau des branches ; 
 une taxation de tous les CDD et des contrats d’intérim, à hauteur de ce qu’ils coûtent à l’assurance chômage ; 
- un compte individuel de formation opposable à l’employeur et un renforcement des droits à la formation professionnelle qualifiante pour chaque salarié, quel que soit son parcours.

Les mobilisations du 5 mars, l’interpellation des parlementaires ont permis des premiers « bougés » entre l’Accord du 11 janvier et le projet de loi :

Le salarié qui refuserait une mobilité forcée ou la suspension des garanties de son contrat de travail (salaire, horaires,..) ne serait plus licencié pour « motif personnel » mais subirait un licenciement « reposant sur un motif économique ». C’est bien le moins pour tenter de respecter le droit international !

Les délais fixés préalablement au CE pour qu’il rende son avis doivent lui « permettre d’exercer utilement sa compétence » et donc ne pourront pas être inférieurs à… quinze jours.

La consultation du CE doit avoir lieu… « avant que les orientations stratégiques ne soient définitivement arrêtées » ( !).

Des représentants des salariés dans les conseils d’administration avec voix délibérative sont maintenant prévus dans les « sociétés  » qui emploient au moins 5 000 salariés « avec leurs filiales directes ou indirectes » sur le territoire national, et non plus dans les seules « entreprises » de 5 000 salariés et plus L’avis rendu par l’instance de coordination CHSCT se substitue aux consultations existantes des CHSCT… seulement « si l’accord d’entreprise le prévoit ».

Malgré les intenses pressions des patrons des assurances et de l’ensemble du Medef, la désignation d’un seul organisme de « complémentaire santé » pour toute une branche (donc permettant des droits égaux entre salariés de petites et grandes entreprises) reste possible.

Mais on est très, très loin du compte ! Ce projet de loi continue de sécuriser les licenciements et non pas l’emploi, de sécuriser la délinquance patronale et non pas les droits des salariés.

Les exigences du Medef ne doivent pas faire la loi. 

La CGT appelle l’ensemble des salariés du privé comme du public, des retraités et des privés d’emploi à une journée de grèves et de manifestations le mardi 9 avril 2013 pour empêcher la transposition dans la loi du contenu de l’accord interprofessionnel du 11 janvier et ainsi ouvrir d’autres alternatives.