Les libertés syndicales, les libertés d’expression, les
libertés d’agir collectivement sont aujourd’hui gravement menacées.
Au prétexte d’une crise financière et économique, les Droits
des salariés sont soumis à des pressions considérables avec la mise en œuvre de
réformes fondamentales du Droit du Travail qui renforcent les politiques de
flexibilité voulues par le MEDEF et qui favorisent la précarité et l’exclusion
des salariés.
Pour tenter de dissuader toute opposition à cette cure
d’austérité sociale, une politique répressive à l’encontre de l’action
syndicale et progressiste est orchestrée par les promoteurs du libéralisme,
avec l’aval du Pouvoir en place.
L’affaire des cinq militants CGT du Roannais est le
symbole de cet acharnement contre toutes formes d’actions et d’expressions
syndicales !
Face à cette situation insupportable, la CGT en appelle à
la mobilisation syndicale et citoyenne pour exiger de la part du Président de
la République et de sa majorité parlementaire, un changement radical de
politique en matière de Démocratie Sociale et de respect des Droits Sociaux Fondamentaux
des salariés, des citoyens.
La CGT propose que le Gouvernement et le Parlement
prennent trois mesures pour renforcer la protection des militants syndicaux et
progressistes :
1)
Le vote définitif, par
l’Assemblée Nationale, de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des
mouvements sociaux », adoptée par le Sénat le 28 février dernier.
2)
Une loi portant sur des
droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui,
dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.
3)
De retirer de la liste
des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empruntes génétiques,
toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes
qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.
La CGT invite l’ensemble des salariés, des citoyens à signer
cette pétition.
Elle appelle par ailleurs l’ensemble des salariés, des
citoyens, à venir manifester cette exigence d’une véritable
Démocratie Sociale, respectueuse des libertés syndicales le 5 novembre 2013, à 10h à ROANNE,
à l’occasion du procès des « 5 de Roanne » qui ont refusé de se
soumettre au prélèvement d’ADN.
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